Petite Histoire de Boulogne-sur-Mer, illustré, Boulogne, Société typolitho, 1899, in-8o. Dunkerque, ville héroïque, dans le passé, dans le présent, Paris, Perrin, 1918, in-16.’Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, Champion, 1898, in-8o. Les Surprises du bachelier Pétruccio, roman, Paris, Mercure de France, 1909, in-18. Les Dauphins du Jour, roman, Paris, Mercure de France, 1906, in-18. Les Parfums du coffret, poésies, Paris, Le Beffroi, 1911, in-16. La Folle Aventure, poésies, Paris, Lemerre, 1900, in-16. En Belgique : la Zone de l’Avant, 1915-1916, Académie française, prix Monthyon, Paris, Perrin, 1918, in-16. Les Corsaires dunkerquois et Jean-Bart, récompensé par l’Académie des sciences morales et politiques, illustré, Paris, Mercure de France, 1913-1914, deux volumes in-8o. Les Pêches maritimes, un Tour sur le Dogger-Bank, illustré, Paris, Bossard, 1918, in-12. Dunkerque, ville héroïque, dans le passé, dans le présent, Paris, Perrin, 1918, in-16. Les Corsaires, mémoires et documents inédits, récompensé par l’Académie des sciences morales et politiques, Paris, Mercure de France. Les Grands Ports français : nos trois Ports du Nord, Dunkerque, Calais, Boulogne, illustré, Paris, Dunod, 1920, in-8o. Le Drame des Flandres, un an de guerre, 1914-1915, illustré, Paris, Perrin, 1915, in-16.
Aux haltes, ils se vidaient et faisaient le plein des bidons. Bréval, le caporal, qui sortait de l’épicerie, trouva les trois nôtres comme ils traînaient dans la rue, écrasés sous le sac trop chargé où brillaient insolemment des ustensiles de campement tout neufs. Et vers dix heures, ils débarquaient Enfin à Dormans, hébétés et moulus. Après une pause d’une heure pour la soupe, ils s’en allèrent par la route, – sans clique, sans fleurs, sans mouchoirs agités, – et arrivèrent au village où notre régiment était au repos, tout près des lignes. Puis, les maisons ouvrirent les yeux, les chemins s’animèrent, et retrouvant de la voix pour hurler des galanteries, ils jetèrent leurs fleurs fanées aux femmes qui attendaient, sur le môle des gares, le retour improbable de leurs maris partis. Là, on en tint comme une grande foire, leur troupeau fatigué fut partagé en petits groupes – un par compagnie – et les fourriers désignèrent rapidement à chacun une section, une escouade, qu’ils durent chercher de ferme en ferme, comme des chemineaux sans gîte, lisant sur Chaque porte les meilleurs numéros blancs tracés à la craie.
À ses souvenirs d’enfance qu’elle a bien voulu évoquer pour moi, Mme L. Détroyat a ajouté de gros dossiers de lettres, de notes, et une documentation iconographique et musicale très fournie. Des correspondances où j’ai relevé maints détails intéressants m’ont été communiquées par Mmes Du Manoir de Juaye et Franchet d’Esperey, MM. Enlart, Delaroche-Vernet et le baron Chassériau. Grasilier a trouvé dans ses cartons et m’a libéralement apporté de très curieux renseignements tirés de la série F des Archives nationales qu’il connaît si bien, et la piquante correspondance où se lit l’histoire du brave colonel de Galbois et de la sensible Amélie de X… Le marquis de Girardin m’a confié d’importants documents qu’il tient de famille ou qu’il a réunis au cours de longues années de recherches. Aussi j’ai plaisir à leur exprimer tout d’abord mes remercîments et ma reconnaissance. Henry Prior a fait pour mon compte des fouilles fructueuses dans ses belles collections romantiques.
Vincent, auteur d’une thèse remarquable sur Georges Sand dans le Berry, à M. Besnard a agi de même pour la maison que Sophie Gay occupa à Versailles. Jasinski, qui en prépare une sur Théophile Gautier, à M. Je dois encore d’utiles indications à Mlle L. Pierre Dufay, Gabalda et Paul Jarry qui ont mis à ma disposition leurs belles bibliothèques sur Paris et le xixe siècle littéraire et artistique, à M. Louis Féron, ancien archiviste de la Préfecture de police, à Mlle C. rencontre entre mecs Entre Mec Mme B. Misme, bibliothécaire à la Bibliothèque d’art et d’archéologue, à M. Henri Réveillez, secrétaire honoraire de la mairie de Boulogne-sur-Mer, à M. Ernault ont avec la plus grande obligeance mis sous mes yeux les titres de propriété de la Maison rouge. Brière, conservateur adjoint du Musée de Versailles, qui fut pour moi un guide sûr et averti dans cette galerie de tableaux et de portraits du xixe siècle où revivent tant de personnages de ce livre, à M. de Lansac de Laborie, à MM. Coüet, archiviste de la Comédie-Française, à M. Paul-André Lemoisne, du cabinet des Estampes, et enfin à M. Marcel Bouteron, l’éminent balsacien, qui m’a fait profiter de sa profonde science des milieux littéraires du xixe siècle, et m’a donné connaissance d’un grand nombre de lettres inédites en sa possession. Émile Blémont qui s’est fort opportunément rappelé pour moi un quatrain improvisé par Méry, à M.